6 novembre 2011
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Un séjour sous le signe de la curiosité, par René
Octobre 2011 : Marie-jo et moi, nous nous apprêtons à partir pour les USA; nous avions déjà rapidement visité NY et les villes voisines lors d’ un voyage organisé mais c’ est avec plaisir que je vais replonger dans la ville qui ne dort jamais, pratiquer l’anglais, revoir pour de vrai des lieux maint fois montrés à la TV; quitter pour un temps une vie un peu trop calme et déconnectée de retraité : mais c’ est aussi le plaisir et le désir d’ apprendre au contact de deux jeunes expatriés positifs, curieux, bien dans la vie moderne.
Arrivés à NY, le “warmly welcome” et tout de suite la vue de carte postale de Manhattan derrière l’ Hudson s’étale devant nous depuis le salon de leur bel appartement.
Depuis leur quartier calme nous rayonnons à pied, bus ou métro pendant quelques jours dans Manhattan et Brooklyn, visitant tranquillement les quartiers, nous plongeant dans les rues animées.
Puis vient le WE et nous partons à bord de la Dodge Charger de nos jeunes hôtes à la découverte de Cape Cod; quel plaisir que ce voyage en leur compagnie dans le cadre or, rouge, vert de la campagne de Nouvelle Angleterre, les petites maisons blanches et noires, bien entretenues, sans clôtures, entourées de pelouses au vert lavé, ou bien les longues et larges plages de sable fin au bord de l’ océan.
Ce WE, c’ est aussi le déjeuner agréable à une petite table d’ une auberge-café typique d’ un village, les nuits dans des motels et les petits déjeuners à l’ américaine dont le souvenir restera, non pas à cause de leur saveur mais par leur singularité à nos yeux, la recherche de phares introuvables bien qu ‘indiqués sur les cartes du smartphone et puis enfin la découverte de trois anciens phares alignés sur 200 m, une fête de l’huître, élevée et appréciée là-bas, délicieuse d’ ailleurs, dans les rues d’ un village par une belle journée ensoleillée avec la foule des citoyens des environs et notre repas au milieu d’eux aux sons de la musique d’ un orchestre canadien, les dîners dans des restos typiques à la chaude ambiance pour déguster un énorme et tendre steak et boire une bonne bière de Boston.
Déjà, le lundi de la 2e semaine arrive; encore un aéroport mais nous aimons ça car c’ est pour continuer notre voyage en Floride. Miami, il pleut mais la température est idéalement douce; départ pour Key Largo où se trouve notre hôtel : super, ventilo au plafond, des abords très dépaysant : cocotiers, îles de mangrove ... Sous un ciel couvert, nous visitons Miami beach et ses immeubles art déco ainsi que les everglades et leur faune dont les alligators, le tour amusant en air-boat.
Le 3e jour, temps ensoleillé : route étonnante et belle vers Key West; de longs ponts au-dessus de l’océan et qui relient le chapelet d’îles; Key West, la dernière, est superbe avec sa végétation luxuriante et ses jolies maisons de bois dont celle d’Ernest Hemingway; les rues, bars et restos sont très animés et quelques coqs et poules de petite taille sont en liberté dans la ville; nous visitons un musée exposant les trésors d’ un galion espagnol, remontés des fonds de l’ océan à proximité de l’ île; autrefois, ce chapelet de Keys et de récifs constituait une barrière dangereuse pour la navigation et de nombreux naufrages ont eu lieu lors de tempêtes ou bien à cause de feux allumés pour tromper les marins, par des pilleurs d’épaves habitant ces îles.
Retour à NY où nous fêtons l’anniversaire de Marie-jo. Le WE, avec nos hôtes, nous nous rendons à Sandy hook, une avancée sablonneuse qui verrouille la baie de NY; un ancien fort s’ y trouve en raison de sa position stratégique, ainsi qu’ un phare au sommet duquel la vue est dégagée sur toute la baie.
Les vacances se terminent et à JFK, sur le point d’ embarquer, d’ autres images me reviennent pêle-mêle: la réplique du May Flower à Plymouth dans le Massachusetts, une messe gospel “endiablée”, la visite du porte-avions Intrépide, le musée d’ histoire naturelle à NY ou bien des rencontres insolites ou amusantes :
Celle avec un fossile vivant étonnant et particulièrement utile, la limule sur une plage de Nouvelle Angleterre, ou bien un panneau indicateur routier en Floride mettant en garde avec “Crocodile crossing”, ou bien, un matin ensoleillé, dans la petite baie calme devant notre hôtel à Key Largo, l’entrée majestueuse d’un superbe dauphin dont l’ aileron m’ a rappelé les “dents de la mer” mais “there’s no shark here” m’ ont rassuré un couple de retraités américains.
Pour conclure en quelques mots, un superbe et instructif voyage effectué dans des conditions idéales.
René.